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Les menaces des rebelles tchadiens à la France: « Dans 48 heures, nous allons déclencher le feu…Si la France nous tire dessus, nous allons répliquer »

Le peuple tchadien attire toute l’attention depuis le décès de leur président. Dans un récit regroupant les circonstances du décès d’Idriss Deby, au front, et le rejet de la transition mise en place par les militaires, un membre de la rébellion assure que leurs troupes se préparent à une offensive sur la capitale, N’Djamena, après l’enterrement de Deby.

Rejetant catégoriquement la transition mise en place par l’armée avec à sa tête, le fils de Deby, le Général Mahamat Kaka, les rebelles annoncent qu’ils sont à seulement une centaine de kilomètres de N’Djamena, la capitale tchadienne, et qu’ils lanceraient une offensive dans 48 heures, juste après la cérémonie d’enterrement du président.

« Son fils veut organiser la transition à lui seul, mais nous, nous somme à 100 Kilomètres de la capitale pour le moment. Dans 48 heures, nous allons déclencher le feu, le reste des Généraux sera capturé. Nous, notre problème, c’est prendre la capitale et réorganiser la transition pour remettre le pouvoir à la société civile, pas à un autre militaire. Notre lutte continue pour le moment. Nous attendons dans 48 heures après son enterrement, nous allons déclencher le feu », a indiqué un membre du groupe rebelle.

Il ajoute que « le Tchad n’est pas un pays monarchique. Le Tchad est un pays constitutionnel et son enfant n’a pas le droit d’accéder au pouvoir. Normalement, en cas d’absence du Président de la République, c’est le Président de l’Assemblée nationale, car chez nous, il n’y a pas de premier ministre, pas de vice-président. Ils ont dissout l’Assemblée nationale avec l’aide de quelques Généraux. Mais nous, nous sommes déterminés, il y aura le bain de sang dans 48 heures. Pour le moment, nous nous sacrifions ».

Dans le même temps, les rebelles mettent en garde la France contre toute tentative de les arrêter en les attaquant. Ils soulignent qu’ils n’hésiteraient pas à riposter si les forces françaises tentaient de leur barrer la route en leur tirant dessus. « Nous avons donné une position très claire aux Français, s’ils essaient de nous tirer dessus, nous allons répliquer. Actuellement, nous avons tout leur anti-avion. Ils ne peuvent pas pour le moment intervenir physiquement. S’ils interviennent physiquement, il y aura la guerre civile au sein de la capitale et c’est ce que nous attendons », a indiqué le proche du chef des rebelles.

Notons que le président Deby sera enterré vendredi 23 avril en présidence du président français, Emmanuel Macron, qui a annoncé qu’il assisterait aux obsèques, malgré la situation tendue dans le pays. Si l’ultimatum de la rébellion est confirmé et maintenu, il va sans dire que l’offensive pourrait avoir lieu dans le weekend.

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