AccueilA la uneL’émigration clandestine : A qui la faute ?

L’émigration clandestine : A qui la faute ?

L’émigration clandestine gagne du terrain dans la capitale sénégalaise. Des jeunes dans le désarroi total comptent braver la mer en quête de l’eldorado. Si on se fie au chiffre donné par des organismes crédibles en espace d’un mois plus deux mille jeunes ont péri dans les eaux de l’Atlantique au Sénégal. Cette situation qui perdure nous pousse à poser des questions afin de savoir les raisons de ce fléau.

La pauvreté, la mal gouvernance,  le manque de travail, tels sont les causes entre autres qui poussent les jeunes à partir. L’avenir d’un pays dépend de sa jeunesse, mais au Sénégal les jeunes se sont retournés vers un autre horizon pour laisser le champ libre à ses dinosaures politiques qui occupent l’espace depuis très longtemps. Elu depuis 2012, l’espoir de toute jeunesse reposait sur l’actuel président de la République Macky Sall qui dans ses campagnes dirait que l’employabilité était entre autres ses priorités. Des années passent, hélas le discours n’était plus même si ce n’est les scandales et les mauvaises gestions qui minent le pays. « Rien ne va plus dans ce pays. On n’arrive même pas à joindre les deux bouts. Certaines familles n’arrivent plus à accomplir les trois repas quotidien au moment où les le pouvoir en place tire son profit sur nos maigres ressources », s’indigne ce jeune étudiant.

L’Europe est toujours considérée comme la terre fertile où tous les rêves sont permis. Et depuis, des milliers jeunes africains empruntent le chemin de la mer à la recherche de l’eldorado. Parfois, pendant de longs mois, de jeunes Africains, hommes et femmes, risquent tout, y compris leur vie, pour entreprendre un périlleux périple qui leur fait traverser des dizaines de frontières et les dangereux courants de la Méditerranée à la recherche d’une vie meilleure dans le Nord. Certains y laissent leur vie, d’autres sont renvoyés chez eux et d’autres encore, qui atteignent leur destination, comprennent que leur existence n’y sera pas forcément plus facile. Mais étant donné le manque d’emplois et les sombres perspectives auxquels ils sont confrontés dans leur pays, des millions de jeunes Africains préfèrent encore l’exode, souvent clandestin.

Malgré certaines mesures mises en place l’émigration clandestine continue de gagner du terrain. Cependant les politiques devraient beaucoup plus créatif afin de faire rêver leur peuple.

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