Le centre de Téhéran est noir de monde lundi matin en hommage au général iranien Qassem Soleimani tué vendredi par une frappe américaine en Irak. Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, dirige en personne la prière en l’honneur du soldat le plus populaire d’Iran.
Une foule rassemblée aux abords de l’Université de Téhéran, dans le centre de la capitale, a commencé à rendre un dernier hommage, lundi, au général iranien Qassem Soleimani, tué vendredi par une frappe américaine en Irak. Le centre de Téhéran est noir de monde lundi matin en hommage au soldat le plus populaire d’Iran. Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, dirige en personne la prière en l’honneur au général Quassem Soleimani.
Les autorités iraniennes ont annoncé ce dimanche 5 janvier devoir annuler une cérémonie d’hommage au général prévue dans la soirée à Téhéran, en Iran, compte tenu du retard pris du fait de l’engouement populaire autour du cercueil de l’officier à Machhad. Dans la ville iranienne de Machhad, il a fallu près de deux heures au cortège funéraire pour se frayer un passage à travers la foule.
L’ayatollah Ali Khamenei était entouré du président iranien Hassan Rohani, du président du Parlement Ali Larijani, du général de division Hossein Salami chef des Gardiens de la Révolution, et du chef de l’Autorité judiciaire, Ebrahim Raïssi. Les premiers rangs de l’assistance se sont alors rués sur le cercueils contenant les restes du général Soleimani, de l’Irakien Abou Mehdi al-Mouhandis (numéro deux du Hachd al-Chaabi, une coalition de paramilitaires pro-Iran intégrés aux forces de sécurité) et de quatre autres Iraniens tués en même temps qu’eux.
