En droite ligne de la levée de bouclier consécutive aux velléités de nomination, par le président de la République, d’Amadou Lamine Dieng à la tête de l’Institution de prévoyance retraite (Ipres), le conseil d’administration s’est réuni hier pour procéder au remplacement sans délai du susnommé.
Résultat des courses, le secrétaire général de l’Ipres, Cheikh Guèye, a été nommé directeur général intérimaire, dans l’attente d’une nouvelle délibération qui permettra de statuer définitivement. Auparavant, les délégués du personnel de l’Ipres avaient tenu une Assemblée générale pour opposer une fin de non-recevoir à la mise en application du décret portant nomination d’Amadou Lamine Dieng à la tête de la boîte. Dénonçant l’illégalité d’un tel procédé de nomination, ils s’arcboutent sur les textes qui régissent le fonctionnement de l’Ipres pour inviter Macky Sall à revoir sa copie.
Leur sortie fait écho à celles de la Confédération des syndicats autonomes du Sénégal (Csa), de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts), mais aussi, de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas), qui ont rejeté en bloc la décision présidentielle prise lors du Conseil des ministres du mercredi 2 octobre dernier. Ils réclament, du reste, la préservation de l’autonomie de gestion des institutions sociales.
