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Assassinat de Yaya Dillo: Le gouvernement tchadien se prononce

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Après avoir confirmé jeudi, la mort de l’opposant Yaya Dillo, le gouvernement tchadien a fait une nouvelle sortie ce vendredi, pour se dédouaner des faits. Selon le ministre la Communication, Abderaman Koullamalah, le président du Parti Socialiste sans Frontières (PSF), Yaya Dillo, est le seul responsable des évènements tragiques survenus le 27 et 28 février 2024 à N’Djalena, et qui, ont conduit à son décès.

« Le déchainement de violence n’est pas le fait de gouvernement ou des forces de l’ordre », a déclaré Abderaman Koullamalah au micro de RFI avant d’expliquer que « Yaya Dillo a choisi délibérément d’affronter les forces de l’ordre, de leur tirer dessus et les forces de l’ordre n’ont pas eu d’autre choix que de repliquer légitimement ». « Dans les échanges de tirs, Yaya Dillo a été blessé et a succombé à ses blessures« , a-t-il ajouté.

Selon le ministre de la Communication, l’opposant Yaya Dillo ne peut s’en prendre qu’à lui-même, car, il est le seul responsable de cette tragédie. Abderaman Koullamalah a précisé que le général Saley Deby Itno a été arrêté parce qu’il s’est rendu et n’a opposé aucune résistance. « Aujourd’hui, il est au main de la justice et sa vie n’est pas en danger. Si Yaya Dillo avait fait la même chose, on n’en serait pas arrivé à cette extrémité« .

« Est-ce qu’il serait compréhensible qu’un homme qui va attaquer les institutions de la République puisse se la couler douce? Ce n’est pas possible. Il fallait l’arrêter et il a refusé de se faire arrêter, il est advenir ce qui devrait advenir », a réitéré le ministre, insistant que « nous ne pouvons pas faire de compromis entre l’image du Tchad et l’état de droit et cela ne nous empêche pas d’avancer vers le processus électoral en cours. Il ya pas d’autres solutions que de mettre fin à cette transition le plus rapidement possible, avec l’organisation des élections à venir ».

Pour rappel, l’Agence nationale de gestion des élections (ANGE) du Tchad, a annoncé le mardi 27 février 2024, la date du 6 mai prochain, pour le premier tour de l’élection présidentielle. Il faut également noter que l’Union Africaine a, dans un message, regretté le recours à la violence qui a entraîné mort et blessures d’hommes au Tchad. L’instance africaine a également réitéré le principe du règlement pacifique qui doit prévaloir au sein de l’Union Africaine.

Tchad: Assassinat de l’opposant Yaya Dillo

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Le principal opposant à la junte du général Mahamat Idriss Déby Itno au Tchad, son cousin Yaya Dillo Djerou, a été tué mercredi dans l’assaut par l’armée du siège de son parti, a annoncé jeudi le porte-parole du gouvernement.

Dans la matinée, le procureur de la république de N’Djamena avait fait état de «morts parmi lesquels Yaya Dillo», survenus le 28 février sans donner de précisions sur les circonstances.

Les autorités affirment qu’il a tiré

Yaya Dillo est mort «là ou il s’était retranché, au siège de son parti. Il n’a pas voulu se rendre et a tiré sur les forces de l’ordre», précise Abderaman Koulamallah, porte-parole du gouvernement et ministre de la communication.

L’opposant était accusé d’avoir mené, dans la nuit de mardi à mercredi, une attaque contre les locaux des services de renseignements à la suite de l’arrestation d’un de ses militants pour «tentative d’assassinat contre le président de la Cour suprême».

Interrogé par l’agence de presse AFP, quelques heures avant sa mort, Yaya Dillo Djerou avait farouchement nié et dénoncé «un mensonge» et une «mise en scène» destinée à écarter sa candidature contre le général Déby à la présidentielle prévue le 6 mai prochain.

Respecter le calendrier Républicain: La plateforme FIPPU annonce une série de manifestations

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Pour exiger le président Macky Sall à respecter le calendrier Républicain et à fixer une date dans les meilleurs délais avant le 2 Avril, conformément aux recommandations du Conseil constitutionnel, une série de manifestations est prévue à Dakar avec trois dates.

« Le samedi 2 mars, nous invitons les Sénégalais au rassemblement FDD. Le mercredi 6 mars, FDR sera au terrain Acapes des Parcelles assainies pour un autre rassemblement. Enfin, le samedi 9 mars, il y aura un rassemblement », informe le professeur Babacar Gueye. « L’objectif est », selon lui, « le départ de Macky Sall le 3 avril prochain ».

Le Front pour la résistance, FIPPU n’a pas manqué de lancer un avertissement à tous les « partenaires techniques, financiers et aux acteurs économiques nationaux et internationaux». Selon eux, « toute collaboration avec le régime illégitime de Macky Sall après le 2 avril 2024 sera considérée comme une complicité dans la déstabilisation de notre pays. Et les contrats signés sous cette gouvernance illégitime seront sujets à révision, voire à annulation, dans le respect de la volonté populaire».

Le lutteur Gris 2 condamné à 2 ans de prison

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Gros coup dur pour Gris 2. Le lutteur a été reconnu coupable et condamné à deux ans de prison avec sursis. Il devra verser à la partie civile la somme de 500 000 F CFA à titre de dommages et intérêts.

Mame Maodo Dione, frère du Tigre de Fass, a été jugé ce jeudi au tribunal de Dakar pour collecte de données et diffusion de données, menaces et injures par le biais d’un système informatique.

Pour rappel, le lutteur a été déféré lundi dernier au parquet par la Division spéciale de cybersécurité de la police nationale.

Décès de Alpha Yoro Tounkara et Prosper Senghor : Macky Sall a rencontré la coordination des étudiants de Saint-Louis

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Le chef de l’Etat a reçu ce mardi, la coordination des étudiants de Saint-Louis. Dès le début de l’audience le Président Macky Sall a fait observer une minute de silence en la mémoire des étudiants Alpha Yoro Tounkara et Prosper Senghor décédés récemment lors de manifestations à l’université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB), annonce la Présidence de la République du Sénégal sur Facebook.

Les échanges ont permis de trouver une convergence de vue sur la nécessité d’éviter la violence pour apaiser l’espace universitaire et prendre en charge les préoccupations d’ordre pédagogique et social qui se posent au sein de l’université Gaston Berger.

Très attristé le Président Macky Sall a encore présenté ses condoléances et décidé d’accompagner les familles des victimes pour les soutenir dans ces épreuves difficiles.

Pour rappel, le Sénégal a été secoué par manifestations politiques, suite à la décision du Président de reporter l’élection présidentielle. Ces manifestations ont conduit à la perte de quatre citoyens sénégalais, dont deux étudiants de l’université Gaston Berger de Saint-Louis.

Guy Marius Sagna se convertit à l’Islam et prend une deuxième femme

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guy marius sagna

Très engagé dans la vie politique sénégalaise, Guy Marius Sagna s’active aussi dans sa vie privée. Le député s’est tout d’abord converti à l’Islam dimanche dernier. Après avoir embrassé cette nouvelle foi, le parlementaire a  dans la foulée pris une seconde épouse, d’après nos sources.

Macky Sall va introduire un projet de loi d’amnistie dès ce mercredi visant la période 2021-2024

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macky sall

Le Président Macky Sall a annoncé ce lundi, lors de l’ouverture des travaux du dialogue qu’il va introduire dès ce mercredi un projet de loi d’amnistie qui va couvrir les manifestations de 2021 à 2024.

« Je souhaite, au-delà du souci légitime de justice et de redevabilité, que l’amnistie et le pardon, par leurs vertus salutaires pour la Nation, nous aident à surmonter ces moments difficiles, afin que notre cher pays se réconcilie avec lui-même, en remettant toutes ses forces vives autour de l’essentiel : c’est à dire, la sauvegarde de notre unité nationale, toutes sensibilités confondues, et la préservation de l’Etat de droit et de la République », a indiqué le Président Sall, ce lundi, lors de l’ouverture du dialogue, à Diamniadio.

Selon le chef de l’Etat, cette démarche s’inscrit dans sa volonté de « pacifier l’espace politique et réconcilier le peuple. »

Pour Macky Sall, « Il y a des moments où il faut taire ses adversités. Ce temps est venu pour la Nation. C’est pourquoi je voudrais à l’entame de mes propos vous dire qu’il n’ y a aucun agenda personnel. Je tiens à réaffirmer ici que le 02 avril sera la fin de mandat. « 

Dialogue politique: Les candidats « spoliés » exhortent le Président Macky Sall à réviser le processus électoral

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Dans une déclaration poignante, Alioune Sarr, porte-parole des candidats qualifiés de « spoliés », a vivement critiqué leur exclusion par le Conseil constitutionnel du processus électoral en cours.

S’exprimant au nom de ces candidats, il a souligné que leur avenir politique ne saurait être relégué à de simples clés USB, dont bon nombre restent inexploitables.

Parmi les griefs évoqués figurent également les doublons et les parrains absents du fichier électoral.

Le député Cheikh Abdou Bara Dolly a interpellé les candidats retenus qui ont décliné l’invitation du Président, affirmant qu’ils manquaient de vision pacifique.

S’adressant à ceux qui remettent en question la légitimité des « spoliés » à participer aux discussions sur la date de l’élection présidentielle, il a répliqué avec vigueur : « Nos parrainages cumulés s’élèvent à 2 millions.

Comment peut-on alors contester notre légitimité ? Nous le sommes, et nous demandons au Président de revoir le processus pour une élection présidentielle inclusive ».

De son côté, Me El Hadji Diouf a exprimé son opposition à la loi d’amnistie annoncée par Macky Sall, tout en plaidant pour la réintégration de Karim Wade et de Rose Wardini dans le paysage politique.

Dialogue politique: La présidence a envoyé les cartons d’invitation

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Palais Sénégal

La présidence de la République a déjà commencé à envoyé ses cartons d’invitation pour le dialogue national.

Le président sénégalais Macky Sall a annoncé, lors d’une interview accordée à des médias sénégalais, l’organisation d’un dialogue national inclusif pour déterminer la date de l’élection présidentielle de 2024 et de discuter des perspectives d’après le 2 avril, date de la fin de son mandat.

Le dialogue qui va se dérouler sur deux jours, débute les lundi 26 et mardi 27 février 2024, au Centre international de Conférences Abdou Diouf de Diamniadio. Le président Macky Sall a convié les participants par des invitations formelles, précisant la date, l’heure fixée à 16 heures ce lundi 26 février 2024.

Le protocole de la présidence de la République a déjà confectionné les cartons d’invitations lesquelles sont déjà envoyées aux participants, rapporte Les Echos.

La plateforme Aar Sunu élection (protéger notre élection), un regroupement d’organisations se réclamant de la société civile et les 16 sur les 19 candidats retenus à la Présidentielle ont annoncé, vendredi, à Dakar, leur décision de ne pas participer au dialogue national.

Dialogue politique: 16 des 19 candidats retenus refusent d’aller au dialogue et exigent la fixation d’une date

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Le collectif FC25, regroupant 16 des 19 candidats retenus pour la présidentielle de 2024, dit niet au dialogue politique annoncé par le Président Macky Sall pour fixer la date de la l’élection. Selon le porte- parole du jour Cheikh Tidiane Youm, ces candidats demandent au chef de l’Etat de respecter la décision du conseil constitutionnel.

« Nous avons écouté hier l’entretien du président de la République Macky Sall, suite à la dernière décision du Conseil Constitutionnel. Et comme d’habitude, il a encore violé la Constitution et refuse systématiquement d’appliquer la décision des 7 sages. Ce refus est motivé par la proposition d’un dialogue inopportun et impossible. Son objectif principal, c’est d’essayer d’écarter les candidats retenus par le Conseil constitutionnel et éventuellement, avec son dialogue, d’acheminer vers un mandat cadeau, ce que nous refusons systématiquement », a déclaré Cheikh Tidiane Youm.

A rappeler que les 16 candidats regroupés autour du FC25 sont : Bassirou Diomaye Faye, Cheikh Tidiane Dièye, Boubacar Camara, Aliou Mamadou Dia, Mamadou Lamine Diallo, El Hadji Mamadou Diao, Déthié Fall, Anta Babacar Ngom, Serigne Mboup, Aly Ngouille Ndiaye, Daouda Ndiaye, Khalifa Sall, Thierno Alassane Sall, Pape Djibril Fall, Habib Sy et Malick Gackou.

Macky Sall tire sur la CEDEAO, la France et Cie

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macron et macky sall

Dans un entretien ce jeudi, le président Macky Sall a dénoncé une campagne internationale qui vise à saper son image de « démocrate », alors même, qu’il, selon ses propos, a entrepris d’importantes actions pour la promotion des valeurs démocratiques depuis son élection à la tête du Sénégal.

Depuis le report de la présidentielle qui devrait se tenir le 25 février au Sénégal, des réactions internationales notamment celle de la CEDEAO, de la France et des Etats-Unis ainsi que celle de l’Union Africaine se sont multipliées, mettant en garde contre tout acte anticonstitutionnel et appelant à l’organisation, le plus rapidement possible, de l’élection présidentielle dans le pays.

Face aux journalistes ce jeudi 22 février 2024, le président Macky Sall s’est exprimé sur la réaction de la communauté internationale qu’il n’a du tout pas apprécié. « Je l’accueille avec beaucoup de peine », a déclaré Macky Sall qui dit, ne pas comprendre pourquoi les partenaires internationaux ne sont pas venus à la source pour s’imprégner de la situation avant de le condamner. Parcequ’à présent, a-t-il insisté, « aucune loi n’a été violée au Sénégal ».

Pourquoi toutes ses campagnes de presse aux antipodes de ma démocratie? S’interroge Macky Sall, rappelant que c’est lui qui a proposé un refendum pour ramener le délai du mandat présidentiel de 7 ans à 5 ans et renouvelable une seule fois. « Mais pourquoi on veut tout faire pour dire que le président veut s’aggriper au pouvoir », se demande encore Macky Sall qui a dénoncé cette campagne internationale. « Je suis un homme libre et un démocrate. Et je dénonce toutes ses campagnes qui visent à déstabiliser mon pays« , a martelé le chef d’Etat sénégalais.

Birahim Seck: « M. Le PR Macky Sall, votre comportement porte atteinte aux droits des candidats retenus par le Conseil constitutionnel »

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BIRAHIM SECK

La coordonnateur du forum civil, Birahim Seck s’est prononcé sur la sortie du président Macky Sall invitant les acteurs politiques et autres à trouver une date pour l’élection présidentielle lundi et mardi prochain suite à l’entretien accordé à quatre organes de presse nationale.

D’après Birahim Seck, le chef de l’État Macky Sall est dans une logique de violer les droits des candidats retenus par le conseil constitutionnel.

« M. le Président Macky Sall, votre comportement porte atteinte aux droits des candidats retenus par le Conseil Constitutionnel qui vous a demandé ainsi qu’à d’autres autorités compétentes de poursuivre le processus et d’organiser l’élection en fixant la date », a-t-il écrit sur X.

Macky Sall: « Ma mission se termine le 2 avril »

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macky sall

Le président Macky Sall a insisté sur sa volonté de quitter le pouvoir le 2 avril. Mais il n’a pas précisé de date pour l’élection présidentielle. Le chef de l’Etat a notamment annoncé l’organisation d’une concertation normale inclusive à laquelle prendront part tous les acteurs politiques, quels qu’ils soient, dans le respect des possibilités que lui offrent les lois du pays.

« Quelle est, selon vous, l’échéance appropriée pour définir le meilleur délai ? Le meilleur délai veut dire le délai le meilleur ! », dit M. Sall.

Serein, imperturbable et parfois taquin, le président Macky Sall a répondu sans ambigüité, en français puis en Wolof, aux différentes questions des journalistes. M. Sall n’annonce, en revanche, aucune date précise pour la tenue de l’élection présidentielle. « Il ne m’appartient pas, au moment où je vous parle, de dire, l’élection aura lieu le «3 mars ou je ne sais quelle autre date. Lundi, la concertation nationale sera saisie et puis, nous discuterons de tout cela. »

Dialogue politique

Le 26 et le 27 février, c’est la date que propose Macky Sall pour la tenue du dialogue national inclusif. « Le dialogue concerne tous les acteurs y compris ceux qui sont d’accord et ceux qui ne le sont pas parce qu’il s’agit de trouver une solution qui permettra à notre pays d’aller aux élections le plus rapidement possible et dans la paix. Donc tous les acteurs sont concernés. »

Le président Macky Sall n’exclut pas la participation de son principal opposant Ousmane Sonko et ses lieutenants à ce dialogue, au nom de la réconciliation et de la paix.

« Je suis prêt à aller aussi loin pour que tous bénéficient de ce pardon et que le Sénégal aille vers ces élections de manière apaisée et que le meilleur gagne parce que ce sera le choix souverain du peuple sénégalais.« 

Quant au sort des candidats exclus ou qui se sont retirés de la course à cause de leur double nationalité, il est resté, on ne peut plus clair. « Je pense qu’on doit pouvoir régler cette question parce qu’il serait catastrophique si, d’ici l’élection, on découvre encore des candidats qui sont des binationaux. »

De cet entretien radiotélévisé, on retient que le président Macky Sall a confirmé sa promesse de quitter le pouvoir à la fin de son mandat, le 2 avril prochain, sous réserve de la décision du Conseil constitutionnel, et surtout des acteurs politiques dont on attend, dès aujourd’hui, les réactions après ces nouvelles déclarations de Macky Sall.

Arrestation de Me Ngagne Demba Touré: Le SYTJUST réclame sa libération

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Le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST)  dans un communiqué de presse, exige la libération de Me Ngagne Demba Touré, un de ses membres. Ce syndicat invite le Garde des sceaux à mettre « en œuvre les instructions de son Excellence Monsieur le Président de la République de prendre toutes les dispositions nécessaires pour matérialiser sa volonté de pacifier l’espace public dans la perspective du dialogue national et de l’organisation de la prochaine élection présidentielle ».